Les Actes du colloque
du 09 Décembre 2011 :
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Approche clinique au sein des équipes
coopératives en santé travail
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Organisé par et
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introduction :
Coopération clinique en santé au travail
par Gérard LUCAS
la coopération en santé au travail
est un enjeu non pas tant du fait de la pénurie des médecins
du travail que des atteintes à la santé dues au
travail mal reconnues et mal accompagnées.
La coopération clinique en santé au travail est
difficile en raison d'un passif historique où les acteurs
médecins et infirmières en entreprises ont été
retranchées dans des fonctions cloisonnées et
pour des cibles limitées. L'introduction des IST dans
les services inter entreprises qui ont en charge 80% des salariés
est appréhendée plus souvent sur la défensive
par les professionnels. Les médecins du travail sont
depuis longtemps individualisés dans une activité
dense de visites médicales répétitives
dont les orientations culturelles et légales restreignent
l'approche clinique en santé au travail. Les infirmières
en santé au travail appréhendent un positionnement
de collaboratrice d'exécution dont elles doutent de l'utilité
et du sens.
Les premières de ces dernières années ont
plus souvent été déployées pour
répondre à des obligations légales en les
infléchissant par des prestations codifiées que
pour enrichir le dévoilement de la santé au travail
ou l'accompagnement des travailleurs et de leurs entreprises
pour faciliter des préventions des conditions de travail.
De nombreuses équipes, de nombreux binômes notamment,
se sont engagés dans des coopérations comme des
aventuriers qui, à la recherche encore de leurs repères
et en tension avec la loi et les pratiques communes mêmes
dégradées, doutent de leur avancée.
Nous avons été confrontés au désistement
de plusieurs binômes médecin/infirmière
et au refus de plusieurs autres qui dans leur service autonome
ou dans des services inter entreprise perçoivent comme
une fragilisation l'exposition de leur travail. Pourtant des
coopérations cliniques pour des dépistages ou
interventions sur les TMS, pour des accompagnements de souffrances
au travail, sont des exemples encourageants qui ne seront pas
en confrontation pratique aujourd'hui.
Autant dire que cette réflexion sur la coopération
clinique en santé au travail est un défi qui sera
à poursuivre. |
Pourquoi défendre une approche clinique
en santé travail ?
Et laquelle?
Philippe Davezies
Pourquoi
défendre la clinique et quelle clinique ?
50 dias.
Le
site Internet de Philippe Davezies |
Des concepts et des modèles de la clinique infirmière
Anne Le Mault
Présentation
Al'heure où les infirmiers sont recrutés dans
les services inter entreprises de santé au travail, il
semble légitime de se demander quelle culture particulière
possèdent ces professionnels de santé.
Existe-t-il des compétences cliniques propres aux infirmiers
? Quels sont leurs modèles et concepts ? Comment trouveront-ils
une application dans la collaboration avec les médecins
du travail et l'équipe pluridisciplinaire ?"
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18 dias |
Enquête maladie professionnelle
Gérard Lucas
Résumé
10 après sa retraite, et 8 ans après
le diagnostic de sa leucémie, un ouvrier Mr S se manifeste
près de ses anciens collègues, inquiet de l'origine
éventuellement professionnelle de sa maladie pour laquelle
une première expertise était défavorable
à une reconnaissance professionnelle faute d'identification
d'exposition. L'information remonte au médecin du travail
par l'ancien collègue de Mr S devenu animateur de sécurité
et de prévention. L'hypothèse d'une maladie professionnelle
est recherchée par la reconstitution des expositions
passées avec l'aide de l'ASP. L'ouvrier maçon
de formation et d'emploi principal était en fait très
polyvalent et a entre autre été peintre de balises
maritimes. Le registre des expositions chimiques n'a été
installé dans l'entreprise qu'à partir des années
1990 et excluait les produits benzéniques. Mais la mémoire
des compagnons étaient formelle sur l'utilisation du
benzène. Ils retrouvent des étiquettes du RUSTOLEUM
avec 10 à 20% de benzène utilisé massivement
entre 1986 et 1988 pour remettre à jour aux normes européennes
les balises du secteur. Après une deuxième expertise
la maladie professionnelle n° 4 est reconnue.
La recherche de cette information a été déterminante
pour la dynamique du document unique et pour des mesures de
prévention pour les activités de peintures et
autres.
Mais 5 autres ouvriers sur une quinzaine en retraite depuis
10 ans seraient atteints aussi d'un cancer....Des investigations
santé au travail restent à réaliser ; qui
peut y contribuer avec le médecin du travail ?
Lire
la communication
Le
diaporama de la communication : Limites d'une coopération
non clinique en santé au travail
9 dias |
Enquête Maladie Professionnelle
Tabac … amiante, tréfilage ou graphite ? L'infirmière
mène l'enquête !
MC Limame.
Résumé
Tabac … amiante, tréfilage ou
graphite ? L'infirmière mène l'enquête !
A l'issue d'un examen clinique anormal, le médecin du
travail demande des examens complémentaires qui révèlent
une fibrose pulmonaire chez Mr A., opérateur de production
âgé de 58 ans et ancien fumeur. Compte tenu du
passé professionnel du salarié, le médecin
du travail sollicite l'infirmière du site pour la rédaction
du curiculuum laboris de Mr A. avec 3 points à approfondir
: amiante ? tréfilage ? et graphite ? L'infirmière
réalise des entretiens avec Mr A., recherche des documents
sur l'historique de l'entreprise, collecte des photos illustrant
le travail passé, échange avec d'autres acteurs
et témoins sur le site. Le recueil des données
est transmis au médecin du travail qui s'oriente alors
vers une reconnaissance de Maladie Professionnelle tableau 25.
Puis des études de poste permettent à Mr A. de
mettre en évidence des facteurs de pénibilité
qui débouchent sur des pistes d'amélioration pour
faciliter son maintien au travail.
Le
diaporama de la communication
20 dias |
La coopération médecin/infirmière
au sein de l’ « équipe santé-travail
» :
un point de vue sociologique
Blandine Barlet
Résumé :
Mon intervention porte sur la coopération
médecin infirmière au sein de l’«
équipe santé-travail ». Elle s’appuie
sur des données recueillies dans le cadre d’un
travail de thèse de sociologie sur la pluridisciplinarité
en santé au travail, soient des entretiens avec des médecins,
des infirmières, des secrétaires, des IPRP, des
directeurs de services, des institutionnels, mais aussi des
données d’observation de réunions professionnelles
et de congrès ou rassemblements associatifs. J’aborderai
tout d’abord l’influence des différents niveaux
de contexte dans la construction d’un « binôme
» médecin-infirmière en santé au
travail : en effet, cette coopération se met en place
dans des circonstances qui l’influencent fortement et
influencent le sens que les acteurs lui donnent. Puis nous nous
pencherons sur les débuts des infirmières santé-travail
et notamment les divers obstacles auxquels les infirmières
sont d’abord confrontées dans leur exercice, liés
notamment à une arrivée dans les services précipitée
et peu réfléchie en amont. Enfin, j’insisterai
sur le processus de construction de la coopération médecins/infirmières
et discuterai les enjeux des débats en cours sur les
limites des attributions de chacun.
Le
diaporama de la communication
18 dias |
Coopération
entre un médecin et une infirmière dans la la
reconstitution des carrières professionnelles chez des
salariés de plus de 50 ans
Annie Chalons Claudine Telion
RECONSTITUTION
DE CURRICULUM LABORIS
coopération
entre un médecin et une infirmière dans un service
interentreprise
15 dias
Résultats
: Bilan des suivis de février 2010 à octobre 2011
11 dias
SUIVI
D’EXPOSITION : Le cas fictif d'un apprenti en boulangerie
Dossier
de suivi post-professionnel : CONSTITUTION ET OBJECTIFS POURSUIVIS
21 pages
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